Défaillance fournisseurs : un risque grandissant

La défaillance fournisseur est aujourd’hui devenue le risque numéro un pour les directions achats. A ce titre, selon Décision Achats, 65 % des CPO la considèrent comme prioritaire, devant même la cybersécurité (42 %). Et les chiffres confirment cette inquiétude : 67 830 entreprises ont fait faillite en France en 2024, soit un niveau record depuis plus de 10 ans.

Par conséquent, dans un contexte de guerre économique, où les États-Unis et la Chine utilisent le commerce comme arme stratégique, la souveraineté et la sécurisation du sourcing deviennent vitales. Ainsi, les acheteurs ne peuvent plus se contenter d’analyser leurs dépenses une fois par trimestre dans Excel pour se préserver des défaillances des fournisseurs. Il faut un radar en temps réel.

La donnée souveraine

La donnée pour cartographier le risque

Retards de paiement, tensions financières, incidents cyber… isolés, ces signaux passent souvent inaperçus. Mais lorsqu’on les croise, ils révèlent un risque tangible.

C’est là que la donnée devient stratégique : de fait, elle permet de cartographier les risques et de piloter en continu, plutôt que de réagir après coup.

La donnée, carburant des outils de pilotage

La donnée pour anticiper

Les outils de pilotage agile transforment la donnée en un véritable radar fournisseurs :

  • Détection rapide d’anomalies (prix qui s’emballent, délais qui s’allongent, qualité qui se dégrade).
  • Alertes intelligentes qui permettent d’agir vite : trouver un plan B, répartir ses volumes, ajuster ses stocks.
  • Consolidation d’informations BtoB pour le pilotage du portefeuille, et la priorisation des partenaires clés :
      • Légales : raison sociale, établissements (ouvertures, fermetures), cessions, fusions, site web…
      • Financières : chiffre d’affaires, éléments de bilan, trésorerie, solvabilité.
      • Extra financières : bilan carbone, mesures RSE, dispositif anti corruption dans le cadre de Sapin 2, détention des documents répondant à l’obligation de vigilance (vs travailleurs étrangers).

Bref, ni la data, ni les outils digitaux, ni l’IA ne remplacent l’acheteur : ils lui apportent de solides bases pour piloter son activité. Grâce à des informations concrètes, et à une fluidité répondant aux attentes de reportings actuelles, ce sont, en revanche, des outils précieux.

Pour la fonction achats : la data représente un apport concret de valeur 

  1. Réduire le temps de réaction face à la défaillance fournisseurs : détecter un fournisseur fragile en jours plutôt qu’en mois.
  2. Anticiper plus facilement les ruptures : baisse du nombre d’arrêts de ligne et de retards de production.
  3. Négocier plus efficacement : disposer de données financières précises renforce la position de l’acheteur.
  4. ✅ Renforcer votre conformité : répondre aux nouvelles obligations réglementaires (CSRD, loi Sapin 2, devoir de vigilance).
  5. Soutien au pilotage stratégique : la donnée achats devient un actif clé du COMEX, au même titre que les données financières.

Pourquoi choisir une solution française ?

Les données achats sont sensibles. Elles révèlent vos volumes d’affaires, vos fournisseurs stratégiques, vos dépendances. Confier cette information à des solutions américaines, c’est prendre le risque qu’elle soit exploitée ailleurs.

C’est pour cela qu’il existe un acteur français à consulter :

Easypics, N°1 de la data achats consolidée.

En effet, nous permettons aux directions achats de :

Consolider les données fournisseurs : nous existons depuis plus de 20 ans, et avons toute la confiance de nos clients pour récupérer leurs données, dans la plus grande confidentialité.

Croiser sources internes et externes : nous croisons vos données de dépenses avec différentes informations financières et extra financières, répondant aux normes françaises. Ce sont ces informations qui vous permettent de cartographier votre base.

Systématiser la surveillance du risque : ce sont ces mêmes informations, rendues lisibles uniquement pour vous, qui vous permettent de piloter votre base et de contrôler le risque que représente chaque fournisseur.

Tout cela en gardant la maîtrise de vos données, en France.

Pour conclure

Aujourd’hui, anticiper les défaillances fournisseurs n’est plus une option, c’est une condition de survie. Les directions achats qui exploitent la donnée et l’IA ne subissent plus les crises : elles les devancent.

Par  conséquent, il faut voir la donnée non pas comme un coût de contrôle, mais plutôt une assurance de compétitivité. A ce titre, la préserver devient tout aussi important, afin de conserver l’avantage. Pour cela, appuyez vous sur des solutions « Made in France ».